Plume, stylo bille, feutre et roller : petite histoire des instruments d’écriture

Du roseau taillé au stylet en passant par la plume d’oie, depuis l’apparition de l’écriture, toutes les civilisations ont cherché avec quoi écrire pour former des lettres ou des signes facilement, rapidement tout en obtenant des rendus propres et lisibles. Au fil du temps, l’instrument d’écriture subit de nombreuses évolutions, mais c’est au 20e siècle qu’il connait ses plus grands changements avec l’apparition des stylos plume, des billes et des feutres.

 

L’ancêtre du stylo : le calame

Pendant l’Antiquité, en guise de caractères, les savants traçaient des traits et des formes avec des tiges de roseaux appelés calames. Ces instruments leur permettaient d’écrire profondément dans l’argile des tablettes qu’ils utilisaient alors comme supports. Ainsi, quand les tablettes étaient cuites au four ou séchées au soleil, les signes restaient visibles.

 

Le stylet métal romain 

Si les Grecs transforment le calame en biseautant sa pointe afin de mieux écrire sur les papyrus et en la fendant pour mieux retenir l’encre, ce sont les Romains qui mettent au point le stylet en métal pour tracer des lettres sur les tablettes de cire, un de leurs principaux supports d’écriture.

 

De l’Égypte à la Chine : Le pinceau prend le dessus

Dès la généralisation du papyrus, les Égyptiens délaissent le calame pour le pinceau fabriqué avec des tiges de joncs dont ils assouplissent le bout en le mâchant ou en l’écrasant pour former une pointe souple qu’ils peuvent ainsi tremper dans un encrier. En Chine, c’est un savant du nom de Meng Tian qui, en 250 av. J.-C., a l’idée de relier ensemble des poils de chameaux pour les tremper dans de l’encre et dessiner sur la soie avec finesse et sans pâté.

 

De la plume d’oie à la plume métallique

Avec la généralisation du Velin au VIe siècle, plus doux et moins rugueux que le papyrus, la plume d’oie prend le dessus sur tous les instruments d’écriture alors existant. Elle présente de nombreux avantages : légère, très maniable, on peut aisément tailler sa pointe pour varier l’épaisseur des traits, mais aussi pour retenir l’encre. Cette plume longue et esthétique occupera le devant de la scène pendant plusieurs siècles jusqu’à ce que la plume en métal la supplante au milieu du 18e siècle. D’abord en Angleterre, puis à travers toute l’Europe au 19e siècle. L’usage de la plume devient obligatoire dans les écoles françaises en 1860 !

 

Le stylo plume : la révolution d’un système

Le stylo plume révolutionne l’univers de l’écriture, car désormais ce n’est plus la plume qui va à l’encre, mais l’encre contenue dans le stylo qui parvient à la plume en un flux continu.  Cependant, même si on trouve un premier brevet de stylo plume datant de 1827 au nom du roumain Petrache Poenaru, le stylo plume n’est pas le résultat d’un seul inventeur, il est le fruit de plusieurs décades de recherches et d’utilisation. On parle alors de « plume portable ». Le terme stylo à plume apparaitra au 20e siècle quand Lewis Edson Waterman mettra au point le système de réservoir à encre.

 

L’apparition du bille

Pour de nombreux élèves à travers le monde, l’écriture devient presque un jeu d’enfant à la fin des années 60 quand de nombreux pays, dont la France, décident de reléguer aux archives les porte-plumes et les encriers au profit du stylo bille moins contraignant à utiliser et moins salissant. Ce sont deux frères, les Hongrois Biro qui mettent au point le stylo bille en 1949. Ce dernier prend son essor à partir de 1953 quand le baron Marcel Bich rachète le brevet aux frères Biró, modifie la cartouche d’encre qui passe à une autonomie de 2 km d’écriture et lui donne son essor commercial.

 

Jetable, rechargeable, depuis le stylo bille n’a cessé de se perfectionner. Avec son BILLE 360°, YOOKERS participe à cette évolution puisque ce stylo écrit à … 360 degrés !

 

Verticalement ou horizontalement, à l’envers ou à l’endroit, sous l’eau ou dans l’espace, le stylo bille YOOKERS PEN 360° relève tous les défis d’écriture sans jamais faillir, car contrairement aux recharges traditionnelles, la recharge du YOOKERS PEN 360 n’a pas besoin de l’air pour fluidifier l’encre. Pressurisée à l’azote et hermétiquement scellée, ce qui évite à l’encre de fuir, de s’évaporer ou de sécher, la recharge YOOKERS propulse l’encre vers la bille même si on tient son stylo pointe vers le ciel ! Plus encore, son encre à la texture viscoélastique adhère sur tous types surfaces, qu’elles soient lisses, granuleuses, poreuses, et se fixe là où les classiques stylos billes peinent à écrire.

 

Une technologie bien connue des astronautes qui utilisent des stylos équipés de ce type de recharges depuis les années 60 !

 

En France, c’est en 1972, que le stylo bille est proclamé « instrument préféré des élèves », mais déjà une nouvelle pointe mousse commence à lui faire de l’ombre, car elle est plus souple, plus agréable à manier… le stylo-feutre prend ses marques !

 

Le feutre et sa pointe en fibre  

Mis au point en 1910 par l’américain Lee Newman, pendant des années, le feutre, appelé aussi marqueur, a vivoté. Des États-Unis au Japon, aucun objet ne semble être en mesure de concurrencer le stylo à plume puis le bille. Tout commença à changer en 1944, lorsque Walter J. De Groft s’intéressa au mode de fonctionnement particulier du feutre. Il est emballé par cette technique de capillarité et de pointe en matière fibreuse sur laquelle repose le système du feutre. À l’époque, la matière est du tissu feutre, le stylo s’appellera donc stylo-feutre. Le feutre moderne voit le jour au Japon, en 1961, quand Yukio Horie développe une pointe plus fine que celle des feutres jusqu’alors existants.

 

Aujourd’hui, YOOKERS améliore encore les feutres en les rendant rechargeables avec des cartouches d’encre standard universel et en permettant aux utilisateurs de changer les pointes sans avoir à multiplier les stylos puisqu’on peut adapter 4 diamètres différents sur un seul et même corps.

 

Le roller 

Apparu dès les années 60, avec son encre à base d’eau ou gélifiée, le roller prend son essor dans les années 80. Conçu pour combiner la simplicité d’utilisation du stylo bille et la qualité d’écriture du stylo-plume, il a la particularité d’avoir une bille en acier dans sa pointe.

Pour encore plus de simplicité, YOOKERS a créé une pointe roller que l’on adapter au corps de son stylo et que l’on recharge avec des cartouches d’encre de stylo plume.

 

 

*sources BNF

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